
À première vue, marquer le cochonnet peut sembler anodin. Pourtant, sur un terrain de pétanque, c’est un geste stratégique essentiel. Que ce soit pour éviter les litiges ou optimiser son tir, marquer le bouchon, c’est une habitude que tout joueur devrait prendre. Voici pourquoi.
Pourquoi marquer le cochonnet à la pétanque ?
Éviter toute contestation après un déplacement du but
Quand une boule tape le cochonnet, il peut bouger de quelques centimètres… ou traverser tout le terrain. Sans marquage préalable, impossible de prouver sa position exacte. Et là, bon courage pour départager les équipes sans énervement.
Marquer le bouchon permet de :
- Replacer le cochonnet à l’identique en cas de déplacement involontaire.
- Éviter les désaccords sur la position initiale du but.
- Gagner du temps en cas d’interruption de partie.
Ce point est réglementé dans les concours officiels. Le règlement FFPJP stipule que si le bouchon n’a pas été marqué, il ne peut pas être replacé en cas de litige.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le règlement complet de la pétanque explique en détail ce genre de situation.
Indispensable en compétition
Dans un championnat vétéran, une Coupe de France ou un simple concours amical avec enjeu, marquer le bouchon devient une habitude incontournable. Le geste est simple : un petit trait discret avec la chaussure ou un outil dédié (craie, cercle de tir, etc.).
D’ailleurs, si vous visez une montée de catégorie, attention : chaque point compte. Voici à ce sujet un lien utile pour savoir combien de point pour passer honneur à la pétanque en 2025.
Comment bien marquer le cochonnet ?
Quelques bonnes pratiques :
- Toujours marquer avant le premier tir ou point.
- Marquer l’avant et l’arrière du bouchon, ou faire un repère en croix.
- Utiliser une craie ou le talon de la chaussure, selon la surface.
- Ne pas effacer les marques pendant la manche.